Un juge brésilien a vérifié sa décision. Les indiens, les écologistes et l’Eglise Catholique qui s’opposaient farouchement à la construction d’une centrale électrique à eau en Amazonie ont perdu. Le combat dure depuis des mois, la décision prise par la Justice il y a trois mois est confirmée, Belo Monte verra le jour sur le fleuve Xingu affluent de l’Amazone...
www.radinrue.com le XVII - XII - MMXI, 21h12, par : Jessy Flamegessen
L’indifférence médiatique, en France en tous les cas, est totale. Ce sont pourtant les poumons du monde, qui une fois de plus prendront un sacré coup avec le projet Belo Monte.
En Août le juge fédéral Brésilien Carlos Eduardo Castro Martins avait donné raison aux opposants à la construction de la future troisième centrale au monde. A l’époque il répondait à une plainte émise par un Organe local de pêche et d’export de poissons, les arguments étaient que la construction de Belo Monte était un danger direct à l’encontre des pêcheurs et des populations autochtones ainsi que des poissons.
Mais aujourd’hui le juge à changé d’avis. Il a déclaré qu’après une nouvelle audition du constructeur de la centrale, Noriega Energia, il a reçu - plans à l’appui - l’assurance que le cours de la rivière Xingu ne sera pas changé de manière considérable n’empêchant pas ainsi les populations de poissons d’exister dans cette région.
Un autre jugement fédéral avait autorisé, dans la même administration, le début de travaux préparatoire, dont la coupe de 240 hectares de forêts.
Les plans de la construction de la Centrale Belo Monte sur la rivière Xingu sont vivement critiqués par les indiens, les écologistes, les Associations de Défense des Droits de l’Homme et l’Eglise Catholique.
Les arguments contre la construction de Belo Monte sont simple, un tel chantier peut toucher de manière irrémédiable la vie des indiens vivants dans la région et rester une atteinte à la nature locale.
Pour le gouvernement brésilien, Belo Monte est un projet indispensable. Il s’agira de la troisième centrale électrique à eau au monde après une centrale en Chine et Itaipu à la frontière du Brésil et du Paraguay.
Si la centrale hydroélectrique commence à être construite ce sont 40.000 personnes qui devront être délocalisées, par ailleurs pour la construction de la cuve de rétention, seront noyés sous l’eau quelques 500 km².
La réalisation de la centrale de Belo Monte en pleine forêt amazonienne coûtera quelques 8 milliards d’Euros.
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